le bateau ivre,rimbaud,poème

 "Le Bateau ivre Comme je descendais des Fleuves impassibles, Je ne me sentis plus guidé par les haleurs : Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles, Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs. J'étais insoucieux de tous les équipages, Porteurs de blés flamands ou de cotons anglais. Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages, Les Fleuves m'ont laissé descendre où je voulais. Dans les clapotements furieux des marées, d'enfants, Moi, l'autre hiver, plus sourd que les cerveaux Je courus ! Et les Péninsules démarrées N'ont pas subi tohu-bohu plus triomphants. La tempête a...

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