l'écrivain Christian JOUGLA sous le regard d'Améthystel'écrivain Christian JOUGLA sous le regard d'Améthyste2021-10-06T14:03:08+02:00All Rights Reserved blogSpiritHautetforthttp://christianjouglaecrivain.hautetfort.com/Christian Jouglahttp://christianjouglaecrivain.hautetfort.com/about.html"LA CREATION D'ADAM" PAR MICHEL-ANGEtag:christianjouglaecrivain.hautetfort.com,2012-08-08:48008742020-09-26T16:17:59+02:002020-09-26T16:17:59+02:00 C'est l'une des dernières scènes peintes par Michel-Ange sur la voûte de la...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;">C'est l'une des dernières scènes peintes par Michel-Ange sur la voûte de la Chapelle Sixtine, dans la Cité du Vatican.<br /></span></p><p><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;">Dieu, sous l'apparence d'un robuste vieillard à la barbe blanche, soutenu par un groupe d'anges, dans le tourbillon d'une immense cape, s'apprête à insuffler la vie au premier Homme de la Création. Il tend son index vers la main d'un adolescent nu, athlétique, qui mollement se soulève sur un coude pour naître à l'existence.</span></p><p><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;">Dans cet espace dépouillé, le regard se porte sur ce mouvement, mis en pleine lumière, d'une énergie dominatrice chez le Créateur qui attire inexorablement à sa rencontre</span>…</p>
Christian Jouglahttp://christianjouglaecrivain.hautetfort.com/about.html"L'ILE D'AMOUR" OU "LA FETE A RAMBOUILLET" PAR FRAGONARDtag:christianjouglaecrivain.hautetfort.com,2012-08-08:48008712020-09-17T16:19:11+02:002020-09-17T16:19:11+02:00 Jamais, dans l'œuvre de Jean Honoré Fragonard, la verdure n'a envahi autant...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;">Jamais, dans l'œuvre de Jean Honoré Fragonard, la verdure n'a envahi autant d'espace : arbres touffus, bosquets que des chutes d'eau éclaboussent joyeusement, allées coiffées de portiques verdoyants et compacts, où règne une ombre propice au marivaudage de couples minuscules. Personnages, barques, terrasse sont engloutis dans cette verdure dense, dévorante au point de créer un malaise.<br /></span></p><p><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;">Voici ce qu'écrit le critique d'art et poète Florian Rodari :</span><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;"><em>"La nature respire, engloutit, bouillonne comme un corps organique ; végétale ou aquatique, elle se couvre de floraisons subites et nacrées, présence à la fois féminine et impersonnelle, grave et indifférente au passage du</em></span>…</p>
Christian Jouglahttp://christianjouglaecrivain.hautetfort.com/about.html"LA MAISON DU PENDU" PAR CEZANNEtag:christianjouglaecrivain.hautetfort.com,2012-08-12:48034292020-09-11T10:23:47+02:002020-09-11T10:23:47+02:00 Paul Cézanne ne donna pas lui-même le titre de La Maison du pendu (1873)...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;">Paul Cézanne ne donna pas lui-même le titre de <em>La Maison du pendu</em> (1873) à sa toile. On ne sut jamais qui s'était pendu dans cette triste demeure d'Auvers-sur-Oise.<br /></span></p><p><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;">Malgré le ciel bleu, la richesse des nuances automnales, la maison reste macabre à cause de son isolement, des fenêtres obscures, de la porte close. Aucune vie humaine ou animale aux alentours.</span></p><p><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;">Paul Cézanne utilisa le couteau à palette pour recouvrir chaque pouce de sa toile d'épaisses couches de peinture opaque qui lui donnèrent son aspect rugueux.</span></p><p><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;"><em>La Maison du pendu</em> est admirable par son originalité d'expression, par la mélancolie, je dirais</span>…</p>
Christian Jouglahttp://christianjouglaecrivain.hautetfort.com/about.html"LA VIE ANTERIEURE" PAR BAUDELAIREtag:christianjouglaecrivain.hautetfort.com,2012-08-18:48079032020-09-03T09:27:32+02:002020-09-03T09:27:32+02:00 " La Vie antérieure J'ai longtemps habité sous de...
<p><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;"> "<em>La Vie antérieure</em><br /></span></p><p><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></p><p><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;">J'ai longtemps habité sous de vastes portiques</span><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;">Que les soleils marins teignaient de mille feux,</span><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;">Et que leurs grands piliers, droits et majestueux,</span><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;">Rendaient pareils, le soir, aux grottes basaltiques.</span><br /><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;">Les houles, en roulant les images des cieux,</span><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;">Mêlaient d'une façon solennelle et mystique</span><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;">Les tout-puissants accords de leur riche musique</span><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;">Aux couleurs du couchant reflété par mes yeux.</span><br /><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;">C'est là que j'ai vécu dans les voluptés calmes,</span><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;">Au milieu de l'azur, des vagues, des splendeurs</span><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;">Et des esclaves nus, tout imprégnés d'odeurs,</span><br /><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;">Qui me rafraîchissaient le front avec des palmes,</span><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;">Et dont l'unique soin était d'approfondir</span><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;">Le</span>…</p>
Christian Jouglahttp://christianjouglaecrivain.hautetfort.com/about.html"BARQUE PENDANT L'INONDATION" PAR ALFRED SISLEYtag:christianjouglaecrivain.hautetfort.com,2012-08-12:48034282020-08-13T11:24:26+02:002020-08-13T11:24:26+02:00 1876, l'année d'une grande crue de la Seine. Alfred Sisley réalisa une...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;">1876, l'année d'une grande crue de la Seine. Alfred Sisley réalisa une série de tableaux de cette inondation, à Port-Marly.</span></p><p><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><br /><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;">Ces toiles de facture impressionniste sont des chefs-d'œuvre mais, discrètes et sensibles, elles ne retinrent pas l'attention du public du vivant d'Alfred Sisley. Il continua pourtant à peindre inlassablement, recherchant toujours un nouvel effet de lumière ou une impression fugitive.</span></p><p><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;">Le ciel parsemé de nuages de la <em>Barque pendant l'inondation</em> se reflète dans l'eau qui envahit les rues. Des silhouettes sombres dans une barque tranchent sur la façade ocre d'un bâtiment. Malgré la désolation qui envahit ce paysage aux prises avec</span>…</p>
Christian Jouglahttp://christianjouglaecrivain.hautetfort.com/about.htmlLA POURSUITE DE FRAGONARDtag:christianjouglaecrivain.hautetfort.com,2012-08-08:48008682020-08-08T16:50:17+02:002020-08-08T16:50:17+02:00 La Poursuite est l'un des quatorze panneaux de la série des Progrès de...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;"><em>La Poursuite</em> est l'un des quatorze panneaux de la série des <em>Progrès de l'amour</em> réalisée par Jean Honoré Fragonard pour la comtesse du Barry, favorite de Louis XV, qui veut en décorer son pavillon de Louveciennes. Elle y renonce préférant des œuvres de Joseph Marie Vian. Ces quatorze peintures font aujourd'hui partie de la collection Frick à New York.<br /></span></p><p><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;"><em>La Poursuite</em>, primesautière, frivole, gaie et coquine, chante les amours libertines à la faveur des bosquets, accompagnées par le bruissement cristallin des cascades complices. Tout semble légèreté : les personnages, les sentiments, les émotions, les mouvements gracieux des belles dames poursuivies.</span></p><p><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;">Fragonard</span>…</p>
Christian Jouglahttp://christianjouglaecrivain.hautetfort.com/about.htmlLES CHEVRIERS DE CASTEL GANDOLFO PAR COROTtag:christianjouglaecrivain.hautetfort.com,2012-08-12:48034212020-07-02T11:27:15+02:002020-07-02T11:27:15+02:00 À vingt-neuf ans, Jean-Baptiste Camille Corot obtient enfin de son père les...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;">À vingt-neuf ans, Jean-Baptiste Camille Corot obtient enfin de son père les moyens de devenir peintre. Nous sommes en 1827. Corot part alors pour Rome. Quatre ans plus tard, il envoie ses œuvres au Salon. Elles sont acceptées mais si mal placées qu'il est difficile de les apprécier. Il affronte mépris et rebuffades. Il se battra pendant vingt ans avant que son art soit apprécié.</span></p><p><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><br /><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;">Dans la plus pure tradition des paysagistes du siècle, Corot peint à l'antique le repos des <em>Chevriers de Castel Gandolfo</em>. De grands arbres envahissent le tableau sous un ciel gris argenté. Ombres reposantes, verdures sombres parsemées</span>…</p>