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28/07/2016

"LE JEUNE BERGER" DE J.-B. GREUZE

Jean-Baptiste Greuze (1725-1805), peintre français, étudie son art à Lyon, puis à Paris. Agréé à trente ans par l'Académie pour une œuvre d'inspiration populaire et moralisante, il s'insurgera, quatorze ans plus tard, contre cette même Académie qui le reçoit comme peintre de genre alors qu'il souhaitait l'être en tant que peintre d'Histoire.

 


À la Révolution, il se rallie à Louis David, dont les conceptions sont très différentes des siennes mais qui, comme lui, désire élever l'âme du spectateur.

 


"Il eut de très bonne heure conscience de ses dons exceptionnels d'habileté et d'imagination et, entraîné par un orgueil farouche, sut, en résistant à toutes les sollicitations, ne pas conformer son art aux modes du temps. Ses thèmes se devaient d'être originaux, leur exécution serait, à son gré, rapide ou lente, les techniques mélangées, l'unité des genres brisée et le contenu émotionnel de son œuvre s'étendrait sur une gamme allant du timide enfantin au démoniaque. Greuze releva allègrement le défi que des maîtres qu'il vénérait - Van Dyck, Rembrandt, Rubens, Poussin - lui lançaient et sembla décidé à les rejoindre plutôt qu'à se prélasser parmi ses contemporains."

 

 
(Bibliographie : Jean-Baptiste Greuze, 1725-1805 par Edgar Munhall (Sélection et Catalogue). Traduction par Évelyne Mornat. Exposition organisée par le Wadsworth Atheneum, Hartford, 1977). 



Le Jeune Berger, un enfant aux yeux rêveurs, un garçonnet au regard de poète, pense à sa bergère avant de souffler sur un akène de pissenlit, interrogeant ainsi le sort pour savoir si la petite fille dont il est amoureux l'aime en retour. À son bras, un panier déborde de fleurs.

 

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Le Jeune Berger par Jean-Baptiste Greuze.