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25/11/2012

"CHANTS D'AUTOMNE, LE MANUSCRIT" DE CHRISTIAN JOUGLA : UNE CRITIQUE

 

À la lecture du subtil et délicat commmentaire écrit avec un talent indéniable par un de nos Lecteurs, qui a su si bien percevoir et déchiffrer les mystères de cette nouvelle (le Manuscrit), j'ai été tout d'abord comblée !

 

Puis, j'ai demandé à cet aimable Lecteur l'autorisation de transférer son commentaire dans un article qui inaugurerait la catégorie : "Critiques des livres de Christian Jougla". Je tiens à remercier vivement ce Monsieur pour son accord.

 

Améthyste.

 

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                                       Couverture : Château de Clermont-l'Hérault

                                                  (Photographie : Fagairolles 34)

 

 

"Bonjour Monsieur Jougla,

 

Par quel destin suis-je moi-même entré en possession, il y a quelques jours à peine, d'un exemplaire de ce Manuscrit (non pas - heureusement pour moi - la poussiéreuse édition conservée chez le bouquiniste Monsieur Anabrieu ; non plus un exemplaire de cette nouvelle édition CHANTS D'AUTOMNE tout juste sorti des presses de l'Édition La Clef d'Argent ; il s'agit d'une précédente parution en 2004 aux Ateliers de la Licorne) ?

 

Permettez-moi, Monsieur Jougla, de ne pas conter ici cette passionnante histoire...

 

Mais il me plaît d'avouer ici, d'emblée, que dès la lecture de la première page de ce Manuscrit, lorsque cet étrange bouquiniste "un vieillard chenu et cassé, courbé sous le poids des ans..." accueille son visiteur avec "une voix douce et persuasive" et que celui-ci décèle "dans son regard des lueurs d'inquiétude, presque de désespoir", "inexplicablement, une sourde angoisse" croît immanquablement en vous !

 

Ce "Manuscrit diablement intéressant" vous plonge et vous submerge dans une atmosphère sinistre et angoissante où il est question d'une "présence horrifiante", d'un "répugnant mystère" auxquels les personnages impliqués sont confrontés, forcés dans une "résignation face aux forces surnaturelles, face à ce paganisme millénairement présent"...

 

Ainsi, vous n'avez cesse de presser le rythme de lecture pour découvrir au plus vite - quitte à feuilleter parfois fébrilement quelques pages pour revenir en arrière afin de bien vous remémorer (personne, moi surtout, n'est à l'abri d'une distraction passagère) et assimiler tous les détails inhérents à la chronologie de l'histoire - l'origine de ce "bruit terrifiant... monstrueux..." et tenter de déchiffrer ce "... troublant... exaltant mystère", de répondre à ces questions auxquelles "personne ne peut ou ne doit répondre", de trouver la "clé de l'énigme" que je me garderai bien de dévoiler ici à vos fidèles lecteurs...

 

Monsieur Jougla, permettez-moi une confidence : en découvrant ce terrible mystère qui plane tout au long de ce récit d'épouvante enraciné aux alentours de ce bois des Rièges, au sud de l'Étang de Vaccarès, bien au-delà - un millier de km - des frontières qui nous séparent, là d'où je vous écris ces modestes mots, je me sentais tout d'abord à l'abri... Puis, d'étranges pensées m'ont assailli. J'ai bien vite tenté de les chasser et j'espère y être arrivé : je ressentais l'envie de m'y rendre moi aussi, alors même que j'avais lu que "tous ceux qui approchent le manuscrit deviennent fous" !

 

Je terminerai en vous disant modestement que - et qui prendra le temps de bien vous lire en sera persuadé - votre érudition force le respect, la qualité et la richesse de votre récit en témoignent ; que vous appartenez sans nul doute aux gens de plume doués d'un immense talent : celle que vous maniez est d'or.

 

Je me réjouis de découvrir au plus vite les autres nouvelles qui composent vos CHANTS D'AUTOMNE et, convaincu que ce recueil de nouvelles fantastiques rencontrera un succès très mérité, je vous souhaite un excellent week-end.

 

Jean-Claude Vincent"

 

(Présenté par Améthyste)