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17/07/2012

LES HIEROGLYPHES

 

II. Les textes égyptiens (vers 3150 avant notre ère) :

 



On situe l'apparition de l'écriture hiéroglyphique en Égypte vers 3150 av. J.-C.

 


"L'appellation "hiéroglyphes" provient des Grecs ; elle signifie images sacrées. C'est que cette écriture était utilisée essentiellement pour les dieux et les morts, dont elle décorait les temples et les tombeaux, gravée dans la pierre qui la rendit éternelle. Caractères sacrés, les hiéroglyphes qui incarnaient la vie de ceux qu'ils représentaient, étaient doués d'un pouvoir magique. En outre, ils sont étroitement mêlés à l'art, au point qu'on ne sait pas distinguer leur valeur primordiale de forme plastique ou d'expression graphique.

 


Parallèlement les Égyptiens utilisaient le hiératique, écriture simplifiée destinée à l'usage profane, aux textes littéraires, juridiques..."

 

L'écriture hiéroglyphique comptait environ cinq mille signes et était réservée à une élite. "Les signes proposent une représentation très exacte d'êtres et d'objets divers, d'hommes, d'animaux, de plantes, d'arbres, d'instruments, de constructions."

 

Les hiéroglyphes furent déchiffrés par Jean-François Champollion en 1822. Voici la définition qu'il en donne dans sa "grammaire" : "Il s'agit d'un système complexe, une écriture tout à la fois figurative, symbolique et phonétique dans un même texte, une même phrase, je dirais presque dans le même mot."

 

(Bibliographie : Champollion, l'obstination d'un surdoué romantique par Philippe Guilhaume. RMC Édition, 1987).

 

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Reproduction de la "Pierre de Rosette"

sur la place des Écritures de Figeac (France).