Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10/02/2013

LES PEINTURES RUPESTRES DES MONTS AJANTA (INDE)

 

LA PEINTURE À TRAVERS LES ÂGES



Treizième partie : LES PEINTURES RUPESTRES D'AJANTÃ

(Ve-VIe-VIIe siècle)



Nous voici transportés dans les montagnes de l'Inde, sur les monts Ajantã, à la limite septentrionale d'une région de plaines et de plateaux, le Deccan.


Site archéologique célèbre, les monts Ajantã aux grottes décorées présentent, creusés dans les falaises abruptes, des vihãra, monastères destinés à abriter des moines bouddhistes dont les cellules rupestres sont ornées de peintures ou de sculptures, et des caitya, édifices enfermant les bûchers funéraires et les reliquaires.


Les peintures pariétales des monts Ajantã sont d'une beauté exceptionnelle. Voici deux portraits de femmes richement parées, à la chevelure maintenue par des bijoux dont les ciselures et l'originalité seraient dignes de notre XXIe siècle !

 

(À suivre)

 

(Écrit par Améthyste)


 

grottes_ajanta.jpg

  
                      Peinture rupestre, grottes d'Ajantã (Inde).

Commentaires

Ces peintures sont merveilleuses. Ces si belles dames me paraissent étonnamment soumises : regard fuyant pour l'une, si triste pour l'autre. Sans doute est-ce délibéré de la part de l'artiste...

Je m'étonne que ces femmes à l’étrange beauté, de surcroît parées des plus riches bijoux, puissent orner les parois de ces grottes de moines bouddhistes qui se doivent de respecter, je l’imagine, des voeux de pauvreté et chasteté...

Écrit par : Jean-Claude | 10/02/2013

En effet, les moines bouddhistes respectent les voeux de pauvreté et de chasteté. Peut-être les portraits de ces belles dames faisaient-ils naître en eux quelques tentations lors de leurs méditations !
Mais l'artiste transportait son monde dans ces grottes et les dames, gênées de se trouver dans un tel lieu de sainteté et d'ascétisme, détournaient leur regard ou bien s'attristaient de devoir arborer cette richesse réelle ou imposée...

Écrit par : Améthyste | 11/02/2013

magnifiques peintures, mais à cette époque le voeu de chasteté existait-il?
elles ont des bijoux donc pas des servantes, à priori?

MERCI
A bientôt
JA

Écrit par : JA | 16/02/2013

Concernant le voeu de chasteté, qui existait déjà au premier siècle de notre ère, voici ce que j'ai trouvé :
"En effet, outre des conceptions philosophiques et cosmologiques issues de l'Inde et inédites pour les Chinois, les missionnaires bouddhiques apportaient l'institution d'un clergé séparé de la société, faisant voeu de chasteté et de pauvreté à titre individuel..." (Vincent Gossaert, Chargé de recherche du CNRS, équipe "Groupe de sociologie des religions et de la laïcité")
http://www.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/le_bouddhisme_en_chine.asp

Merci, Jocelyne, pour votre commentaire.

Écrit par : Améthyste | 17/02/2013

Les commentaires sont fermés.