05/09/2012
"BASSIN AUX NYMPHEAS" DE CLAUDE MONET
Dans sa série de toiles "Bassin aux Nymphéas", Claude Monet a décliné, avec diverses harmonies de couleurs, ce bassin qu'il aimait tant et le pont japonais enjambant une pièce d'eau.
En 1893, Monet achète, en contrebas de sa maison de Giverny, un bout de terrain bordé par un petit bras de l'Epte, le Ru. Il rêve d'un bassin semé de nymphéas mais pour cela il doit détourner le ruisseau. Procès contre la municipalité, Monet le gagne.
Pendant trente ans, le peintre viendra s'asseoir chaque jour au bord du bassin, près des saules pleureurs, et cherchera "à percer le mystère tranquille des nymphéas. Ces paysages d'eau et de reflets sont devenus une véritable obsession pour le peintre". Une exposition, intitulée "Nymphéas, paysages d'eau", a enfin lieu, en 1909, malgré les angoisses de Claude Monet qui tente toujours de la retarder. Elle obtient un succès retentissant. Des écrivains se déclarent éblouis et émerveillés.
"Le Pont sur le Bassin aux Nymphéas, Giverny" de Claude Monet.
15:34 Publié dans Peinture | Tags : claude monet, peintre, le pont sur le bassin aux nymphéas giverny, pont japonais, le ru, nympheas paysages d'eau, saules pleureurs | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Ah ! Monet et ses nymphéas.
La plus grande et belle émotion esthétique de ma vie !
J'étais seul ce matin-là, ou presque seul, non pas au "Théâtre Français" comme un soir Alfred de Musset, mais au milieu des deux salles elliptiques de l'Orangerie, devant ces toiles faisant corps avec les murs, dans une sorte d'extase, hors du temps, les yeux régulièrement embués ...
Je n'oserais évidemment un "ce n'était que" ... Monet mais j'y étais allé uniquement pour tuer le temps ; jeune homme attendant de reprendre son train pour Bruxelles, aux environs de midi.
J'y restai, muet d'admiration, plus de trois heures à passer d'une salle à l'autre, jamais rassasié.
Je ratai mon train ...
Écrit par : Richard LEJEUNE | 08/09/2012
Quelle densité d'émotion jaillit de votre récit !
Et combien votre ultime et brève phrase devient la plus explicite des conclusions pour une aussi belle évocation !
Merci, Richard.
Christian.
Écrit par : Christian JOUGLA | 08/09/2012
Les commentaires sont fermés.