09/11/2017
LA GENERATION PERDUE - Sherwood Anderson (suite 2)
Le salon de Gertrude Stein, femme de lettres américaine établie à Paris, accueillit, entre autres écrivains, Sherwood Anderson (1876 - 1941), né à Camden dans l'Ohio.
Ses nouvelles, dont Winesburg, Ohio publié en 1919, et ses romans, parmi lesquels le Rire noir (1925), dépeignaient la médiocrité, la petitesse provinciale. Doté d'un réalisme objectif et d'une froide lucidité, Sherwood Anderson influencera Ernest Hemingway et William Faulkner (1897 - 1962), écrivain américain né à New Albany dans le Mississippi.
(À suivre)
(Écrit par Améthyste)
Sherwood Anderson en 1933
01/11/2017
LA GENERATION PERDUE (suite 1)
Ernest Hemingway reprit l'expression "Génération perdue" en tête du Soleil se lève aussi (1926). Avec sa connotation de désespoir, cette expression s'appliquait à quelques écrivains américains cherchant une échappatoire après l'épreuve de la Première Guerre mondiale. Citons, entre autres :
- Sherwood Anderson (1876 - 1941), natif de Camden, Ohio ;
- Archibald MacLeish (1892 - 1982), Glencoe, Illinois ;
- Edward Estlin Cummings (1894 - 1962), Cambridge, Massachusetts ;
- Francis Scott Fitzgerald (1896 - 1940), Saint-Paul, Minnesota ;
- John Roderigo Dos Passos ( 1896 - 1970), Chicago, Illinois ;
- Ernest Hemingway (1899 - 1961), Oak Park, Illinois.
(À suivre)
(Écrit par Améthyste)
Ernest Hemingway en 1950
26/10/2017
LA GENERATION PERDUE - Gertrude Stein
La Génération perdue : cette expression désigne les écrivains américains qui, dans les années 1920, au lendemain de la Première Guerre mondiale, tentèrent de trouver une issue à leur désarroi intellectuel en se jetant à corps perdu dans l'Europe des années folles, l'alcool, les voyages.
L'expression "Génération perdue" fut attribuée à Gertrude Stein (1874 - 1946), femme de lettres américaine établie à Paris. Son salon fut le point de rencontre des expatriés américains. Elle se trouva mêlée aux mouvements littéraires et picturaux d'avant-garde.
Au début du XXe siècle, Gertrude Stein publia Trois Vies, puis Américains d'Amérique. En 1933, l'Autobiographie d'Alice B. Toklas lui apporta la célébrité. Ce livre fut suivi, en 1938, de l'Autobiographie de tout le monde. Son œuvre influença Sherwood Anderson, Ernest Hemingway et plusieurs romanciers de la Génération perdue.
(À suivre)
(Écrit par Améthyste)
Gertrude Stein en 1909
19:17 Publié dans Galerie de portraits d'écrivains et de poètes, Vagabondages littéraires et artistiques | Tags : la génération perdue, gertrude stein, écrivains américains, expatriés américains, trois vies de gertrude stein, américains d'amérique de gertrude stein, l'autobiographie d'alice b. toklas de gertrude stein, l'autobiographie de tout le monde de gertrude stein | Lien permanent | Commentaires (0)