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08/12/2012

L'EGYPTE : I - DEUX PRINCESSES ET NEFERTITI. II - HATHOR ET SETHI Ier

 

LA PEINTURE À TRAVERS LES ÂGES

 

Cinquième partie : L'ÉGYPTE (suite)

 

I - LES DEUX PRINCESSES ET NÉFERTITI (XVIIIe dynastie)

 

Amarna ou Tell el-Amarna, sur la rive est du Nil, site archéologique de la ville d'Akhetaton, l'éphémère capitale d'Amenophis IV Akhenaton (1372 - 1354 avant notre ère) recelait "la correspondance diplomatique entre les pharaons de la XVIIIème dynastie et plusieurs souverains du Proche-Orient, alliés de l'Égypte [...] ces "lettres" étaient rédigées en caractères cunéiformes sur des tablettes d'argile."

À la fin du règne d'Akhenaton, la ville fut abandonnée, puis détruite.

 

Les fouilles de Tell el-Amarna permirent de mettre au jour des temples du culte solaire, palais, nécropole et divers ateliers dont celui du chef sculpteur Thoutmosis, qui réalisa le célèbre buste de la reine Néfertiti, épouse d'Amenophis IV Akhenaton.

 

Mais voici tout d'abord une peinture murale provenant d'Amarna et représentant deux princesses, filles d'Akhenaton.

 

 

amarna_princesses.jpg

Deux princesses (XVIIIe dynastie)

(Peinture à la détrempe. Ashmolean Museum, Oxford)

 

Puis, le splendide buste polychrome de Néfertiti, œuvre de Thoutmosis.

 

 

nefertiti_amarna.jpg

Buste de Néfertiti (XVIIIe dynastie)

(Calcaire peint. Agyptisches Museum, Berlin.

Exposition de décembre 2012 à avril 2013 au Neues Museum, Berlin)

 

 

II - LA DÉESSE HATHOR ET SETHI Ier (XIXe dynastie)

 

Ramsès Ier inaugura la XIXe dynastie. Son fils, Sethi Ier (1312 - 1298 avant notre ère), fut un grand bâtisseur, "les reliefs des campagnes d'Asie sculptés dans la grande salle hypostyle du temple de Karnak, son temple funéraire et l'Osireion (réalisés à Abydos), ainsi que la splendide décoration de son tombeau de la Vallée des Rois, atteignent des sommets sur le plan artistique."

 

Le pouvoir temporel du pharaon s'exprimait par ses fonctions de gouverneur, d'administrateur, de grand prêtre, de juge suprême et de chef de l'armée. Aux yeux de ses sujets, il était l'intermédiaire entre le divin et l'humain et, par conséquent, pratiquement infaillible et omnipotent.

 

Le bas-relief, sculpté dans du calcaire fin, ci-dessous représente la déesse Hathor et Sethi Ier. Rapporté par Champollion, il fut enlevé à l'un des montants d'une porte de l'hypogée royal dans la montagne thébaine. 

 

Hathor, divinité cosmique, déesse maternelle, mais aussi déesse de la Beauté et de l'Amour, accueille les morts. "Sa fonction de Grande Mère des dieux et des hommes vient de son origine cosmique [...], son association constante avec les sistres*, la musique, la danse et l'amour" accroît sa popularité en tant que déesse de la joie, de l'érotisme et de l'insouciance.

 

* sistre : intrument de musique constitué d'un cadre que traversent des tiges sur lesquelles sont enfilées des coques de fruits, des coquilles ou des rondelles métalliques qui s'entrechoquent et heurtent le cadre.

 

 

hathor_sethi.jpg

Bas-relief sculpté dans du calcaire fin

représentant la déesse Hathor et Sethi Ier (XIXe dynastie)

(Musée du Louvre, Paris)

 

(Bibliographie : L'Égypte. L'époque pharaonique d'Alessia Fassone et Enrico Ferraris. Traduit de l'italien par Claire Mulkai. Éditions Hazan, Paris, 2008).

 

Si Richard Lejeune veut bien me permettre de lui demander de veiller à ce que je n'aie pas fait d'erreurs d'interprétation... Je le remercie vivement.

 

Quelques rectifications ont été apportées au texte ci-dessus selon les éléments que Richard Lejeune m'a fait la grâce, avec tant de bienveillance, de me transmettre par son commentaire. Merci infiniment, Richard. Chers Visiteurs, je vous invite à voir les liens indiqués par Richard Lejeune. Je vais les consulter de ce pas.

 

(À suivre)

 

(Écrit par Améthyste)