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26/08/2012

JOHANN GEORG VON DILLIS

Johann Georg von Dillis (1759-1841) est un peintre allemand dont la vie se déroula dans la sphère de la maison régnante de Bavière. Son père était inspecteur des Eaux et Forêts du Prince.

 


J.-G. von Dillis se destinait à la prêtrise et prononça ses vœux à vingt-trois ans. Professeur à l'Académie de Munich, il reçut la dispense de ses obligations religieuses. L'artiste, redevenu laïque, fit plusieurs voyages d'études.

 

 

Il s'intéressa à la peinture de plein air et composa dès 1782, en touches légères, des paysages réalistes. Peu avant ses cinquante ans il occupa la chaire de paysagisme à l'Académie de Munich, puis devint directeur des Galeries de cette même ville à soixante-trois ans. Il fit réaliser la Pinacothèque qui fut terminée, toujours sous sa direction, en 1836.

 

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             "Le Théâtre grec à Taormina" de Johann Georg von Dillis.

Commentaires

Bonjour Christian,
je ne connaissais pas cette peinture de ce fameux théâtre de Taormina (ville de Sicile chère à Jean-Louis Murat - et donc à moi !) : l'artiste a pu rendre la luminosité et les couleurs de l'île, malgré une météo capricieuse.
Ces montagnes enneigées de l'Etna, aux neiges éternelles, culminent à plus de 3000 m ... J'y passais de merveilleuses vacances en 2009 et j'ai admiré ce temple grec, moi-même installé un court instant - sentiment étrange - pour une photo au même endroit que Johann Georg von Dillis ... Puis-je me permettre de vous le montrer, par une photo personnelle que je vous enverrais - au-delà des nuages - ?
Le temps couvert ne me permettait pas d'admirer l'Etna comme Von Dillis en eut le bonheur : qu'importe ! Le lendemain, je louais - avec d'autres amateurs de sensations fortes - un 4 X 4 pour partir vers son sommet. Un souvenir inoubliable ...
Je vous souhaite une excellente fin de mois d'août, Christian !

Écrit par : Jean-Claude | 25/08/2012

Bonjour, Jean-Claude,
Oui, en effet, je viens de trouver sur le Net la mention de l'album "Taormina" (2006) de Jean-Louis Murat.
Je vous imagine, trois ans plus tôt, photographiant, à cet emplacement de prédilection où se tenait le peintre, le théâtre grec représenté par Johann Georg von Dillis et je pense que votre regard d'artiste vous a suggéré ce choix.
Je vous remercie infiniment pour votre délicate attention de me faire parvenir cette photo personnelle.
Quant à votre expédition en 4 x 4, je dirai simplement : "Mens sana in corpore sano."
Très bonne fin de mois d'août à vous aussi, probablement active !

Écrit par : Christian JOUGLA | 26/08/2012

Nous sommes en plein romantisme allemand avec un goût prononcé pour les ruines, la nature et les ciels tourmentés... Je ne connaissais pas ce peintre mais il me fait inévitablement penser à Caspar David Friedrich, si romantique lui aussi...

Écrit par : christiana | 27/08/2012

En effet, Christiana, j'ai également pensé à Caspar David Friedrich et, entre autres, à son "Abbaye dans une chênaie" dont la seule vision provoque en moi un véritable bouleversement.
Merci infiniment pour votre commentaire.

Écrit par : Christian JOUGLA | 29/08/2012

Comme apparemment beaucoup d'entre nous, je n'avais jamais rencontré d'oeuvre de ce peintre allemand qui s'inscrit effectivement, Christiana a parfaitement raison de le signaler, dans un mouvement romantique de peintures de ruines ; mouvement d'ailleurs consubstantiel à une littérature exaltant ce type de paysages : je songe, bien sûr, au grand Chateaubriand.

Ce n'est certes pas à Christiana que je vais apprendre qu'il faut aller en quérir la genèse en Italie, chez Piranese ou Canaletto, le premier ayant franchement inspiré un peintre français finalement peu connu - c'est à lui que je veux en arriver - mais que l'on redécouvre aujourd'hui quand on s'intéresse, comme moi, au Louvre : il s'agit de Hubert Robert (1733-1808), qui fut un temps Conservateur de ce qui deviendra précisément le futur Musée du Louvre.

Surnommé à l'époque - et ce me semble fort symptomatique - "Robert des Ruines", il poussa même le fantastique jusqu'à représenter la Grande Galerie, celle-là même qui, de nos jours, constitue l'immense salle 12 du Département des Antiquités égyptiennes consacrée aux temples des rives du Nil, architecturalement démolie, dans un tableau daté de 1796 intitulé : "Vue imaginaire de la Grande Galerie du Louvre en ruines".

Pour d'éventuels amateurs parmi vos lecteurs, Monsieur Jougla, ci-après le lien vers cette grande et particulière toile sortie de l'imagination du peintre français :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Louvre-peinture-francaise-p1020324.jpg

Écrit par : Richard LEJEUNE | 28/08/2012

J'ai consulté, bien entendu, le lien que vous nous indiquez, Monsieur Lejeune, et cette "Vue imaginaire de la Grande Galerie du Louvre en ruines" de Hubert Robert, admirable en tout point, m'a empli de frayeur à la pensée qu'une telle catastrophe pourrait se produire... dans une autre vie, dans un autre monde.
Parmi les ruines, un peintre attire mon attention. Imperturbable, il poursuit son esquisse, désirant, peut-être, perpétuer le souvenir de
ces chefs-d'oeuvre en ruine.
Merci infiniment, Monsieur Lejeune, pour ces découvertes et tous ces trésors vers lesquels vous nous orientez.

Écrit par : Christian JOUGLA | 29/08/2012

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