Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

29/07/2012

L'ABIME ET LA PRESSE

"Christian Jougla conte un pays clermontais



Il y a quelques jours, la bibliothèque Max-Rouquette de Clermont-l'Hérault accueillait l'écrivain héraultais Christian Jougla [...]


Auteur, entre autres, de la pièce de théâtre "1907" jouée dans plusieurs communes du département et d'un premier roman Mandorgues (ainsi que de plusieurs nouvelles), il présentait son deuxième opus, au titre suggestif L'Abîme.



Défini comme un roman gothique, le livre s'inscrit dans la continuité de son prédécesseur. Empreint de fantastique noir, ancré dans le Clermontais aride et sauvage, l'ouvrage développe une intrigue qui emprunte à la mythologie. Paysages familiers ou légendes du terroir, les descriptions et les personnages trouveront une résonance très évocatrice pour tout lecteur natif du pays.


"L'abîme existe. Il était formé par les remous d'une cascade à la jonction de deux rivières. Ici, l'eau a toujours été entourée de mystère, objet de superstitions et de farces macabres. Cette fois, le contexte se situe dans une période presque contemporaine où le progrès révolutionne les traditions, où l'urbanisme gagne sur les vignes, où la modernité envahissante affronte le surnaturel", retraçait Christian Jougla.



Entretenant son imaginaire fertile par l'influence de sa prédilection pour les romans de Howard Phillips Lovecraft ou de Stanislas-André Steeman, Christian Jougla saisit la plume [...] il y a dix ans : "Je me suis décidé à adapter mes souvenirs en inspirations, à leur faire prendre une forme littéraire". Son deuxième roman tout juste publié depuis deux mois, il prépare déjà un recueil de nouvelles..." ("Midi Libre" du 13 février 2008).


 

 

 

UN ECRIVAIN ENTRE FANTASTIQUE ET RATIONNEL

Un extrait du "Midi Libre" lors d'une présentation de Mandorgues dans l'Hérault :



"Christian Jougla, un écrivain entre fantastique et rationnel


... L'histoire raconte la vie des habitants du village "qui existe et n'existe pas", situé dans l'arrière-pays héraultais, isolés du reste du monde par un environnement hostile, mais aussi, pour certains, par l'illettrisme et la misère. Ces habitants sont confrontés à des événements réveillant "les terreurs et superstitions des âges enfuis", dans un angoissant carrousel allant crescendo au fil des pages.


Ce hameau, "Mandorgues des brumes et des nuages", se révèle être un haut lieu de l'ésotérisme et le creuset d'effrois millénaires.


Au cours du débat amical suivant cette présentation fort agréable, auquel participaient entre autres plusieurs membres des cercles occitans [...] et du G.R.E.C. (Groupe de Recherches et d'Études du Clermontais), furent mises en valeur les qualités littéraires, poétiques de ce livre ainsi que l'analyse fouillée des caractères et comportements des personnages.


Lors de cette animation, Daniel Lafont, président de "Tega Los", fit l'éloge à la fois de ce roman en déclarant l'avoir lu d'un seul trait (364 pages !) et des Ateliers de la Licorne représentés par leur créatrice." ("Midi Libre" du 20 avril 2003).

 

Mandorgues, Christian Jougla

Illustration de Marianne Schumacher

ARTICLE DE PRESSE : MANDORGUES

"Mandorgues, c'est un hameau imaginaire, qui existe peut-être, perdu dans l'arrière-pays de l'arrière-pays héraultais, au tréfonds de l'Espinouse et du Caroux, dans une contrée toute de forêts et de collines, battue par tous les vents.


L'histoire se passe au milieu du XIXe siècle. À cette époque, les gens vivent comme au Moyen Âge de quatre châtaigniers et de trois moutons. Très peu d'entre eux savent lire. Ils circulent à pied et vivent en dehors du temps et des événements. Les hivers durent sept mois et il n'y a que les veillées pour communiquer, à la lueur des cheminées ou du fanal. On se raconte des histoires terribles et on ne sait plus faire la part des choses entre l'imaginaire et le vécu..." ("Midi Libre" du 12 décembre 2002).

 

 

 

SOIREE POUR LES MOTS DE LA TERRE

En mars 2003, à Valros (Hérault), était organisée une séance dédicaces pour la présentation de deux livres, l'un de Jean Huillet, l'autre étant Mandorgues, de Christian Jougla.


"Soirée pour les mots de la terre"


Depuis les brumes de "Mandorgues", ce village légendaire qui, selon Christian Jougla, existe et n'existe pas, aux dures réalités de la viticulture qui, même romancées par Jean Huillet dans "Le Regard du cœur", sont toujours d'actualité, cette soirée s'est poursuivie jusqu'à une heure tardive, entre oreillettes et vin blanc.


Chacun a pu se sentir un moment héritier d'un temps révolu et confronté aux aléas d'un présent inquiétant : réduction du monde paysan, reconversion dans l'incertitude, l'inquiétude, depuis le village jusqu'à l'échelle planétaire. La discussion a été riche, animée par deux écrivains du terroir amoureux de leur pays." ("Midi Libre" - Mars 2003).

 

 

 

 

PRESSE : MANDORGUES A RADIO FRANCE, PARIS

"Radio France - La Radio du Livre", Paris :


"Une dédicace de l'auteur :



Au nord de l'Hérault, à l'ouest des Cévennes, l'on peut découvrir une contrée toute de forêts et de collines, de fermes moribondes, de hameaux abandonnés : l'arrière-pays de l'arrière-pays, avec ses chemins venus de nulle part, ses landes crépusculaires et Mandorgues, ce village qui existe et n'existe pas.


Mandorgues battu par tous les vents du malheur me fut conté autrefois, durant la nuit du solstice d'hiver. Sombre récit où, me semble-t-il, les démons et les magiciens jouèrent un bien grand rôle. Cependant, à l'heure où les acteurs et protagonistes de cette histoire, victimes d'une destinée implacable, s'effacent peu à peu de ma mémoire, quelquefois, lorsque le vent du Nord, le "tarral", hurle ses malédictions et transforme les cheminées en tuyaux d'orgue, je crois entendre le son assourdi d'un bourdon, d'une cloche géante et lointaine... si lointaine... Je sais alors que Mandorgues m'appelle et que les asphodèles, fleurs ultimes des terres désolées, reviendront chaque année en solennelle procession dans le Champ Noir. (Christian Jougla)."


(Dédicace du 23 octobre 2002).