20/09/2019
"CERES ET LES QUATRE ELEMENTS" PAR J. BRUEGEL
Cérès et les quatre Éléments par Bruegel de Velours
Ce délicat tableau aux riches couleurs représente les allégories des quatre éléments : l'Air, le Feu, la Terre et l'Eau. Des enfants et des putti (petits amours) ainsi que d'autres personnages apportent leurs dons à Cérès, la déesse romaine des Moissons, de la Terre, de l'Agriculture et de la Civilisation.
Une jeune femme tend à la déesse une corne d'abondance, attribut de Cérès et symbole de la Terre, de profusion et de prospérité.
Bruegel de Velours excellait à peindre cette belle divinité.
Cérès et les quatre Éléments (1604) par Jan Ier Bruegel de Velours.
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03/05/2019
"PROSERPINE AUX ENFERS" PAR ROSSETTI
Une toile de Dante Gabriel Rossetti, un des fondateurs du mouvement préraphaélite, représente la déesse de la germination des plantes, devenue reine des enfers : Proserpine aux Enfers.
La tristesse de cette magnifique créature, son regard perdu dans une contemplation intérieure désespérée, tragique, un renoncement aux joies de la Terre, aux richesses de la Nature, que l'on peut lire sur son visage si fin où le nez un peu long et les lèvres charnues apportent un charme surprenant, voire inquiétant, et sa sensualité vénéneuse retiennent l'attention.
C'est une femme d'une beauté fascinante qui posa pour Rossetti et qui en fut l'idole exclusive : Jane Morris Burden, l'épouse du peintre William Morris.
Ce tableau recrée le mythe de Proserpine, fille de la déesse des moissons, qui après avoir été enlevée par Pluton, le dieu souverain des Morts, et transportée dans son royaume sous terre, fut enfermée dans une chambre. Un sonnet affiché tout en haut de la toile apporte un élément littéraire à cette pièce inquiétante où un miroir, à l'arrière-plan, semble éclairer le visage et le cou de la jeune femme. Elle vient de mordre dans un fruit, une grenade laissée là à son intention. Elle ignore qu'en goûtant un aliment appartenant au monde souterrain, elle s'unit au royaume de Pluton.
"... les plis du vêtement de la déesse s'organisent en une grande arabesque liée à la ligne du cou et au mouvement du bras, et une maléfique vapeur d'encens, ou d'opium, sort de la cassolette..."
(Bibliographie : Art Nouveau. Textes de Jean-Paul Bouillon (Éditions d'Art Albert Skira, Genève, 1994).
Proserpine aux Enfers (1873-1877)
par Dante Gabriel Rossetti.
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