30/11/2012
CHANTS D'AUTOMNE DE CHRISTIAN JOUGLA : ARTICLE DU "MIDI LIBRE"
Avant de poursuivre la série de "la Peinture à travers les âges", chers Visiteurs, je me dois de reporter ici un article de presse paru au sujet du nouveau livre de Christian Jougla.
"MIDI LIBRE" du dimanche 25 novembre 2012. Laurens (Hérault).
"Présentation du dernier ouvrage de Christian Jougla à la Médiathèque
Comme pour chacun de ses ouvrages fantastiques, c'est à Laurens que Christian Jougla a donné le coup d'envoi de la présentation de son dernier recueil de nouvelles Chants d'automne paru aux éditions La Clef d'Argent.
Organisée par la médiathèque municipale, la rencontre avec l'auteur a eu lieu vendredi soir à la salle des Associations de la mairie. Les amateurs de lecture présents ainsi que le maire François Anglade et ses adjointes ont été très réceptifs et ont autant apprécié chez l'auteur ses talents d'orateur que de romancier.
Pour présenter ce troisième ouvrage d'inspiration régionale, Christian Jougla, occitaniste passionné originaire de Gabian, a fait l'éloge de la région et de la culture d'Oc. Il a rappelé la diversité des sites sur un si petit territoire, les multiples splendeurs des garrigues et des forêts entrecoupées de vignes. Puis il a évoqué brièvement les fastes et anecdotes du Château de Laurens, lieu de cette rencontre, et un Lamalou du temps de la Belle Époque.
Pour conclure sur son écriture fantastique gothique, il explique que "le rêve devient souvent réalité et la réalité se métamorphose souvent en rêve."
C'est finalement autour du verre de l'amitié que le romancier a proposé une vente de ses trois ouvrages ainsi qu'une séance de dédicaces."
(Présenté par Améthyste)
27/11/2012
"CHANTS D'AUTOMNE, LE MANUSCRIT" DE C. JOUGLA : L'AUTEUR COMMENTE...
Je ne résiste pas au plaisir de relever ici la réponse de Christian Jougla à la critique élogieuse de Jean-Claude Vincent, dont tous nos Lecteurs connaissent déjà le site : "Là où mes mines me mènent" et ses merveilleux dessins hyperréalistes accompagnés de passionnants textes d'une grande richesse.
Améthyste
"Bonjour Monsieur,
Je vous remercie pour votre commentaire élogieux à propos de cet angoissant et sombre récit.
En effet, la modeste république des taureaux garde bien des énigmes ! Je suis très heureux qu'à un millier de kilomètres de distance, grâce à mon humble talent, vous ayez ressenti la puissance mithraïque qui ne cesse de sourdre et de s'opposer au culte catholique.
Ainsi que vous le percevez, bien des mystères parsèment ce territoire : crypte de Sara la Noire, idolâtrie pour certains cocardiers (taureaux) particulièrement agressifs envers l'homme, le Sanglier, Goya, Barraïe... Ces animaux célèbres sont enterrés debout, après avoir brillé durant des années dans l'arène et vécu une retraite paisible dans les prés camarguais ; quelques exemples, entre autres, qui constituent la survivance des valeurs que j'ai modestement tenté d'extirper des ténèbres de l'Antiquité.
Vous avez bien ressenti, malgré la distance déjà évoquée, que derrière le jeu opposant hommes et taureaux se tapit en réalité le vivace, sombre et cruel culte de Mithra.
Encore une fois merci, en espérant que, prochainement, la suite des Chants d'automne vous apportera son lot... de satisfaction et d'angoisse.
Bien cordialement,
Christian JOUGLA."
Couverture : Château de Clermont-l'Hérault
(Photographie : Fagairolles 34)
(Présenté par Améthyste)
15:08 Publié dans Critiques des livres de Christian Jougla | Tags : christian jougla, chants d'automne le marais, taureaux, mithra, livre, recueil de nouvelles fantastiques | Lien permanent | Commentaires (0)
25/11/2012
"CHANTS D'AUTOMNE, LE MANUSCRIT" DE CHRISTIAN JOUGLA : UNE CRITIQUE
À la lecture du subtil et délicat commmentaire écrit avec un talent indéniable par un de nos Lecteurs, qui a su si bien percevoir et déchiffrer les mystères de cette nouvelle (le Manuscrit), j'ai été tout d'abord comblée !
Puis, j'ai demandé à cet aimable Lecteur l'autorisation de transférer son commentaire dans un article qui inaugurerait la catégorie : "Critiques des livres de Christian Jougla". Je tiens à remercier vivement ce Monsieur pour son accord.
Améthyste.
Couverture : Château de Clermont-l'Hérault
(Photographie : Fagairolles 34)
"Bonjour Monsieur Jougla,
Par quel destin suis-je moi-même entré en possession, il y a quelques jours à peine, d'un exemplaire de ce Manuscrit (non pas - heureusement pour moi - la poussiéreuse édition conservée chez le bouquiniste Monsieur Anabrieu ; non plus un exemplaire de cette nouvelle édition CHANTS D'AUTOMNE tout juste sorti des presses de l'Édition La Clef d'Argent ; il s'agit d'une précédente parution en 2004 aux Ateliers de la Licorne) ?
Permettez-moi, Monsieur Jougla, de ne pas conter ici cette passionnante histoire...
Mais il me plaît d'avouer ici, d'emblée, que dès la lecture de la première page de ce Manuscrit, lorsque cet étrange bouquiniste "un vieillard chenu et cassé, courbé sous le poids des ans..." accueille son visiteur avec "une voix douce et persuasive" et que celui-ci décèle "dans son regard des lueurs d'inquiétude, presque de désespoir", "inexplicablement, une sourde angoisse" croît immanquablement en vous !
Ce "Manuscrit diablement intéressant" vous plonge et vous submerge dans une atmosphère sinistre et angoissante où il est question d'une "présence horrifiante", d'un "répugnant mystère" auxquels les personnages impliqués sont confrontés, forcés dans une "résignation face aux forces surnaturelles, face à ce paganisme millénairement présent"...
Ainsi, vous n'avez cesse de presser le rythme de lecture pour découvrir au plus vite - quitte à feuilleter parfois fébrilement quelques pages pour revenir en arrière afin de bien vous remémorer (personne, moi surtout, n'est à l'abri d'une distraction passagère) et assimiler tous les détails inhérents à la chronologie de l'histoire - l'origine de ce "bruit terrifiant... monstrueux..." et tenter de déchiffrer ce "... troublant... exaltant mystère", de répondre à ces questions auxquelles "personne ne peut ou ne doit répondre", de trouver la "clé de l'énigme" que je me garderai bien de dévoiler ici à vos fidèles lecteurs...
Monsieur Jougla, permettez-moi une confidence : en découvrant ce terrible mystère qui plane tout au long de ce récit d'épouvante enraciné aux alentours de ce bois des Rièges, au sud de l'Étang de Vaccarès, bien au-delà - un millier de km - des frontières qui nous séparent, là d'où je vous écris ces modestes mots, je me sentais tout d'abord à l'abri... Puis, d'étranges pensées m'ont assailli. J'ai bien vite tenté de les chasser et j'espère y être arrivé : je ressentais l'envie de m'y rendre moi aussi, alors même que j'avais lu que "tous ceux qui approchent le manuscrit deviennent fous" !
Je terminerai en vous disant modestement que - et qui prendra le temps de bien vous lire en sera persuadé - votre érudition force le respect, la qualité et la richesse de votre récit en témoignent ; que vous appartenez sans nul doute aux gens de plume doués d'un immense talent : celle que vous maniez est d'or.
Je me réjouis de découvrir au plus vite les autres nouvelles qui composent vos CHANTS D'AUTOMNE et, convaincu que ce recueil de nouvelles fantastiques rencontrera un succès très mérité, je vous souhaite un excellent week-end.
Jean-Claude Vincent"
(Présenté par Améthyste)
17:16 Publié dans Critiques des livres de Christian Jougla | Tags : chants d'automne, le manuscrit, christian jougla, critiques, livres, édition la clef d'argent | Lien permanent | Commentaires (0)
29/07/2012
L'ABIME ET LA PRESSE
"Christian Jougla conte un pays clermontais
Il y a quelques jours, la bibliothèque Max-Rouquette de Clermont-l'Hérault accueillait l'écrivain héraultais Christian Jougla [...]
Auteur, entre autres, de la pièce de théâtre "1907" jouée dans plusieurs communes du département et d'un premier roman Mandorgues (ainsi que de plusieurs nouvelles), il présentait son deuxième opus, au titre suggestif L'Abîme.
Défini comme un roman gothique, le livre s'inscrit dans la continuité de son prédécesseur. Empreint de fantastique noir, ancré dans le Clermontais aride et sauvage, l'ouvrage développe une intrigue qui emprunte à la mythologie. Paysages familiers ou légendes du terroir, les descriptions et les personnages trouveront une résonance très évocatrice pour tout lecteur natif du pays.
"L'abîme existe. Il était formé par les remous d'une cascade à la jonction de deux rivières. Ici, l'eau a toujours été entourée de mystère, objet de superstitions et de farces macabres. Cette fois, le contexte se situe dans une période presque contemporaine où le progrès révolutionne les traditions, où l'urbanisme gagne sur les vignes, où la modernité envahissante affronte le surnaturel", retraçait Christian Jougla.
Entretenant son imaginaire fertile par l'influence de sa prédilection pour les romans de Howard Phillips Lovecraft ou de Stanislas-André Steeman, Christian Jougla saisit la plume [...] il y a dix ans : "Je me suis décidé à adapter mes souvenirs en inspirations, à leur faire prendre une forme littéraire". Son deuxième roman tout juste publié depuis deux mois, il prépare déjà un recueil de nouvelles..." ("Midi Libre" du 13 février 2008).
20:07 Publié dans Articles de presse, Critiques des livres de Christian Jougla | Tags : l'abîme, roman, fantastique, christian jougla, surnaturel | Lien permanent | Commentaires (0)
UN ECRIVAIN ENTRE FANTASTIQUE ET RATIONNEL
Un extrait du "Midi Libre" lors d'une présentation de Mandorgues dans l'Hérault :
"Christian Jougla, un écrivain entre fantastique et rationnel
... L'histoire raconte la vie des habitants du village "qui existe et n'existe pas", situé dans l'arrière-pays héraultais, isolés du reste du monde par un environnement hostile, mais aussi, pour certains, par l'illettrisme et la misère. Ces habitants sont confrontés à des événements réveillant "les terreurs et superstitions des âges enfuis", dans un angoissant carrousel allant crescendo au fil des pages.
Ce hameau, "Mandorgues des brumes et des nuages", se révèle être un haut lieu de l'ésotérisme et le creuset d'effrois millénaires.
Au cours du débat amical suivant cette présentation fort agréable, auquel participaient entre autres plusieurs membres des cercles occitans [...] et du G.R.E.C. (Groupe de Recherches et d'Études du Clermontais), furent mises en valeur les qualités littéraires, poétiques de ce livre ainsi que l'analyse fouillée des caractères et comportements des personnages.
Lors de cette animation, Daniel Lafont, président de "Tega Los", fit l'éloge à la fois de ce roman en déclarant l'avoir lu d'un seul trait (364 pages !) et des Ateliers de la Licorne représentés par leur créatrice." ("Midi Libre" du 20 avril 2003).
Illustration de Marianne Schumacher
20:07 Publié dans Articles de presse, Critiques des livres de Christian Jougla | Tags : roman, fantastique, christian jougla | Lien permanent | Commentaires (0)