26/04/2018
"REPTILES" PAR M.C. ESCHER
Maurits Cornelis Escher prouve que l'on peut voir "réellement" l'illusion car on se laisse prendre à beaucoup de ses pièges. Lorsque le tournis cesse, quand on s'aperçoit que ses estampes représentent l'irréalité, on ne peut que s'incliner devant son art.
Quand le monde tridimensionnel est fidèlement représenté sur une surface plane, on pense aux plafonds peints des églises baroques, par exemple, il est difficile d'établir quelle est l'image et quelle est la réalité. Également illusion optique le portrait qui nous suit du regard quel que soit l'angle de vision.
Escher a souvent utilisé la super-suggestion de l'espace. Dans ses estampes, il crée l'espace à partir d'une surface plane. Distorsions, renflements, dilatations, ou objets plats ? Ses gravures sur bois sont magiques.
Voici les "Reptiles" qui semblent sortir du papier à dessin d'Escher pour se promener librement sur sa table de travail.
(Bibliographie : Le Miroir magique de M.C. Escher par Bruno Ernst, éditions Taschen).
"Reptiles" par Maurits Cornelis Escher.
11:25 Publié dans Estampes | Tags : reptiles, maurits cornelis escher, gravures sur bois, illusion optique | Lien permanent | Commentaires (0)
19/04/2018
ALBRECHT ALTDORFER, PEINTRE ET GRAVEUR
Albrecht Altdorfer, peintre, graveur et architecte bavarois
En ce qui concerne la gravure, que pratiquaient aussi Albrecht Dürer et Lucas Cranach, l'Allemagne de la Renaissance n'avait plus guère de maîtres, hormis ceux déjà cités et trois ou quatre de leurs contemporains, pour maintenir sa place à la tête de la gravure.
Albrecht Altdorfer maniait le burin avec dextérité. Il s'attachait à graver des cuivres minuscules avec des scènes très élaborées et d'une grande préciosité.
Voici une estampe d'Albrecht Altdorfer, intitulée "Saint Christophe".
"Saint Christophe" (1513) par Albrecht Altdorfer.
20:07 Publié dans Estampes | Tags : albrecht altdorfer, peintre, graveur, saint christophe, estampes | Lien permanent | Commentaires (0)
12/04/2018
"LE PARNASSE SATYRIQUE"
Dans l'enfer, -l'espace d'une bibliothèque réservé aux livres de caractère licencieux et interdits au public-, de la Bibliothèque nationale de France est cachée une publication très précieuse : Le Parnasse Satyrique du XIXe siècle, ouvrage défini comme étant un "recueil de pièces facétieuses, [...], piquantes, pantagruéliques, gaillardes et satyriques des meilleurs auteurs contemporains, poètes, romanciers, journalistes, etc".
L'illustration de ce recueil représente un diable lisant un in-folio, avec cette devise : "Aux dépens de la compagnie". Lieu et date d'édition : "À Bruxelles. Sous le manteau, 1881". En réalité, l'éditeur était Poulet-Malassis qui publia, en 1857, les Fleurs du mal de Baudelaire.
Voici quelques-uns des auteurs qui participèrent à cette rare et... savoureuse publication, relevés par Jacques-Louis Douchin :
"Je pêche, entre autres, les noms du savant Ampère, de Barbey d'Aurevilly (le "connétable" catholique), de Balzac, de Banville, de Cambronne (qui était aussi poète !), de Chateaubriand, du peintre Delacroix, d'Octave Feuillet (le romancier "officiel" et bien-pensant du Second Empire), des frères Goncourt [...], de Guizot, de Hugo (évidemment !), du R.P. Lacordaire (!), de Lamartine, de Mallarmé (qui ne fut pas toujours "hermétique"), de Montalembert (chef des catholiques libéraux), de Musset (qui n'a pas composé que les Nuits...), du photographe Nadar, de Proudhon, de Sainte-Beuve, de Jules Sandeau (chef de file des romanciers dits "idéalistes"), du philosophe Taine, du petit père Thiers, du grave historien Tocqueville, des compositeurs Verdi et Wagner... Les "grands hommes" tiennent une place non négligeable avec Louis-Philippe, Louis XVIII et Napoléon Ier et les femmes ont apporté leur contribution avec l'actrice Rachel, Mme Récamier et, bien entendu,George Sand."
(Bibliographie : La Vie érotique de Maupassant par Jacques-Louis Douchin. Édition Suger, 1986).
"La Jeunesse de Bacchus" (1884) par William Bouguereau.
19:46 Publié dans Vagabondages littéraires et artistiques | Tags : parnasse satyrique, recueil | Lien permanent | Commentaires (0)
05/04/2018
TIM WHITE
Tim White, illustrateur libre, né en 1952 dans le Kent, en Angleterre, vend son premier poster à vingt ans.
Employé pendant deux ans dans une agence publicitaire, il devient vite indépendant grâce à ses illustrations d'une parfaite technicité. Il crée des décors de cinéma et des couvertures de livres dont celle, fascinante avec sa lumière verte rayonnante, de Critical Threshold par Brian M. Sableford.
Illustration de Tim White du livre Critical Threshold
par Brian M. Sableford.
10:20 Publié dans Art fantastique | Tags : tim white, illustrateur, art fantastique | Lien permanent | Commentaires (0)