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08/02/2018

"L'ENFER, CHANT XVIII" PAR BOTTICELLI

Sandro Filipepi, dit Botticelli, (1445-1510), fut l'un des peintres de la chapelle Sixtine, au Vatican, où il réalisa trois fresques. Mais sa carrière se déroula surtout à Florence, favorisée par la famille des Médicis. 

 

Fils d'un tanneur, Botticelli s'orienta tout d'abord vers l'orfèvrerie. Lors de son apprentissage, il se fit remarquer par la touche très personnelle qu'il apportait aux formes décoratives et qu'il appliqua ensuite à ses œuvres picturales. À dix-huit ans, transformant ses projets, il entama un apprentissage de peintre auprès de Filippo Lippi.


Botticelli réalisa un grand nombre de tableaux d'inspiration religieuse ou mythologique pour de riches mécènes. Il travailla aussi sur des illustrations de la Divine Comédie de Dante Alighieri : "Les dessins n'ont pas été terminés, quatre feuilles seulement furent colorées [...] dont "L'Enfer, chant XVIII". Nous voyons ici Dante et son guide Virgile au huitième cercle des Enfers, composé de dix fosses profondes où les escrocs font pénitence de leurs péchés."

(Bibliographie : Botticelli par Barbara Deimling. Édition particulière pour Le Monde. Taschen GmbH, 2005).

 
  

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                             L'Enfer, chant XVIII (1480-1490) par Botticelli.

01/02/2018

"L'HEURE DE PEINTURE" PAR MATISSE

Les parents d'Henri Matisse -peintre français (1869-1954) qui fut le chef de file du fauvisme- tenaient une sorte d'épicerie où ils vendaient aussi du grain et des couleurs. La santé délicate d'Henri Matisse ne lui permettait pas de prendre la suite du commerce familial. Il hésita entre le droit et la pharmacie mais fut définitivement attiré par la peinture. Il conçut également de nombreux dessins, des gravures, des illustrations, et réalisa des sculptures, environ soixante-dix bronzes.


Avec "L'Heure de peinture", nous pénétrons chez l'artiste, dans son atelier, où il se représente "au minimum, n'ayant plus ni poids ni épaisseur ni coloration et n'apparaissant plus que sur le plan du dessin. [...] Tandis que lui-même passe au plan de l'irréel, de la simple évocation, se renforce la présence de la jeune fille occupée à lire. [...] La couleur noire des pages du livre et du pinceau rappelle le mur du fond également sombre. Le peintre a reproduit aussi, à l'intérieur du miroir ovale, un paysage, sans cela complètement exclu de la pièce. Se découpant nettement sur la surface noire de l'arrière-plan, le miroir, tableau dans le tableau, évoque l'activité du peintre. Il sert en même temps d'intermédiaire entre lui et le modèle."

(Bibliographie : Henri Matisse, Maître de la couleur. Volkmar Essers. Rédacteur en chef : Info F. Walther. Traduction française : Catherine Jumel. Medea Diffusion, Fribourg, Suisse, 1987).

 

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                                       "L'Heure de peinture" par Henri Matisse (1919).

25/01/2018

"PURGATOIRE" PAR GUSTAVE DORE

Gustave Doré, dessinateur et peintre français (1832-1883), illustra plus de cent vingt œuvres, dont celles de Rabelais, de Perrault, de Balzac (Contes drolatiques), de Dante, ainsi que la Bible.

 

Ici, Dante et Virgile atteignent la première corniche du Purgatoire où les orgueilleux purgent leur peine. L'écrivain et le poète découvrent avec horreur les atroces punitions réservées aux êtres coupables d'orgueil.

Gustave Doré s'inspira du succès des récits d'horreur du XIXe siècle.

(Bibliographie : La Nature et ses symboles par Lucia Impelluso. Éditions Hazan, 2004).

  

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 "Purgatoire" (1868) par Gustave Doré.

19/01/2018

"PAYSAGE MARIN, TEMPETE" PAR PIETER BRUEGEL

Pieter Bruegel, dit Bruegel l'Ancien, peintre flamand du XVIe siècle, fut un paysagiste grandiose. Il excellait dans l'évocation d'immenses panoramas réalisés avec des touches extrêmement précises.

 


Maître dans l'art de concevoir un monde hostile à l'homme, avec "Paysage marin, Tempête", il exprima sa passion des éléments vivants, déchaînés, furieux, où "tout est entraîné, brassé, fondu par des courants de forces." [...] quand surgit l'art flamand, jaillit une définition magistrale du monde en tant que matière, une représentation par les perceptions sensorielles, par l'appel aux sensations visuelles et aux évocations tactiles."

 

(Bibliographie : L'Art et l'Âme par René Huyghe de l'Académie française. Flammarion, 1980).

 

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                                 "Paysage marin, Tempête" (1568) par  Pieter Bruegel
                                                (Kunsthistorisches Museum, Vienne).

11/01/2018

"SOLEIL COUCHANT A IVRY" PAR GUILLAUMIN

Jean-Baptiste Armand Guillaumin (1841-1927), employé du ministère des Ponts et Chaussées, parcourt inlassablement la région parisienne à la recherche de paysages nouveaux afin de nourrir sa passion pour la peinture. 

 



Il étudie cet art à l'Académie suisse, rencontre Cézanne et Pissarro. Devenu peintre et lithographe, membre du groupe impressionniste, il expose dès 1863 au Salon des Refusés.

 


Avec "Soleil couchant à Ivry", Guillaumin peint déjà les méfaits de la pollution provoquée par les usines s'implantant peu à peu. Ce tableau semble être une mise en garde contre l'ère industrielle qui s'annonce.

 

Le peintre crée un véritable choc visuel en opposant les tons sombres et froids de la Seine, de ses berges,  des arbres et des usines d'où s'échappent les fumées compactes aux couleurs chaudes et lumineuses d'un éblouissant coucher de soleil. Spectacle de la Nature pressentant les pollutions des décennies à venir et se révoltant...

 

 

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 "Soleil couchant à Ivry" (1873) par Jean-Baptiste Armand Guillaumin.