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03/02/2013

"CHANTS D'AUTOMNE" de CHRISTIAN JOUGLA à GABIAN

 

Voici un extrait du "Midi Libre" suite à la présentation de Chants d'automne à Gabian (Hérault) :

 

 

"GABIAN

Des "chants d'automne" mélancoliques

 

 

Christian Jougla n'a rien perdu de la vigueur oratoire qui le caractérise.

Face à un auditoire nombreux, sa voix porte et envoûte, battant le tempo d'une culture littéraire occitane qu'il défend avec fougue. Présenté par Francis Boutes, maire de Gabian, si fier d'avoir un écrivain parmi ses administrés, l'auteur est venu se livrer dans son nouveau recueil de nouvelles, Chants d'automne

 

Devant un public attentif, il a donné des éléments de lecture de son dernier ouvrage, un voyage dans le temps et l'histoire, une errance nostalgique [...] 

 

Argumenté, concis, soudainement revendicatif, puis apaisant, son discours devient le chant éponyme de son recueil, celui d'un homme à l'automne de sa vie, encore imprégné de la beauté d'un été indien..."

 

("Midi Libre" du 14 décembre 2012). 

 

(Présenté par Améthyste).

 

 

 

26/01/2013

LES PORTRAITS DU FAYOUM, EGYPTE

LA PEINTURE À TRAVERS LES ÂGES



Onzième partie : LE FAYOUM (Ier - IVe SIÈCLE)



Le Fayoum, ou le Pays du lac, province d'Égypte, à l'Ouest du Nil, est constitué par les dépôts d'estuaire d'un ancien lac. Des fossiles de primates y ont été découverts ainsi que des traces d'habitat du paléolithique supérieur.

 

"Dans les palmeraies et les marais vivaient d'innombrables oiseaux et bêtes sauvages. La forte présence du crocodile dans la région valut à Sobek, le dieu crocodile, d'être élevé au rang de divinité principale de cette oasis." 

 


À la Basse Époque, de nombreux travaux d'irrigation furent effectués et la région prit un bel essor. Le Fayoum devint un foyer artistique, une école nouvelle célèbre pour l'intensité d'expression de ses portraits sur bois souvent destinés à des usages funéraires.


Voici le portrait d'une jeune femme habillée d'un vêtement pourpre (fin du IIIe siècle).

 

(Bibliographie : L'Égypte. L'époque pharaonique d'Alessia Fassone et Enrico Ferraris (Traduit de l'italien par Claire Mulkai. Éditions Hazan, Paris, 2008).

 

(À suivre)


(Écrit par Améthyste)

 

fayoum_femme.jpg

 

 

                               Portrait de jeune femme (artiste anonyme).

 

19/01/2013

LES SCULPTURES RUPESTRES DE L'ART PALLAVA (INDE)

 

L'ART PALLAVA (VIIe - VIIIe siècle)

 

Avant de poursuivre notre série "la Peinture à travers les âges", arrêtons-nous un instant, si vous le voulez bien, pour contempler les colossales sculptures rupestres de Mahãbalipuram. 

 

Nous voici en Inde où se trouve le site archéologique de Mahãbalipuram, anciennement Seven Pagodas, dans l'État du Tamil Nadu, sur la côte de Coromandel, à environ cinquante kilomètres au sud de Madras.

 

Il s'agit d'un ensemble brahmanique d'art pallava. La dynastie Pallava (250-910) régnait, à son apogée, sur la moitié orientale du sud de la péninsule indienne, entre les rivières Krishnã au Nord, et Kãviri au Sud. Cette dynastie de l'Inde ancienne entretint, aux VIIIe et IXe siècles, des relations commerciales et culturelles avec l'Asie du Sud-Est et la Chine.

 

L'ensemble brahmanique de Mahãbalipuram comprend trois temples, des sanctuaires excavés et monolithiques ainsi que des sculptures rupestres dont la "Descente du Gange" ou "la Pénitence d'Arjuna". Au centre, une fissure, taillée dans le rocher, représente le cours du Gange où pullulent des créatures aquatiques.  Divinités et villageois prennent d'harmonieuses poses très étudiées. D'imposants éléphants semblent assurer, grâce à leur masse colossale, la protection de cet ouvrage de 27 mètres sur 9, tandis que de petits éléphants jouent entre leurs pattes.

 

(Écrit par Améthyste)

 

 

descente_gange_inde.jpg

             Sculpture rupestre : "Descente du Gange", Mahãbalipuram, Inde

                               (Auteur de la photographie : Bernard Gagnon.

    Date : 29 janvier 2006. Lieu de prise de vue : 12° 37' 4,0° N, 80° 11' 34, 0" E)

 

13/01/2013

GERARD DE NERVAL

Gérard de Nerval (1808-1855)

 


On rencontre Gérard de Nerval, son ami Théophile Gautier venu à Paris pour étudier la peinture, et Pétrus Borel, au romantisme exacerbé et qui ne rompra jamais avec la révolte intérieure, en compagnie de la bohème des Jeunes-France, un groupe d'écrivains et d'artistes excentriques, prompts aux excès et exagérant les théories de l'école romantique.

 


À dix-huit ans, Nerval publie les Élégies nationales, un recueil poétique et polémique. Deux ans plus tard il traduit le Faust de Goethe.

 

Il voyage en Europe, en Turquie, en Égypte. Entre-temps, un amour malheureux le fait pénétrer dans la folie et un premier internement. Puis il écrit le Voyage en Orient, pittoresque récit de son périple en Turquie et en Égypte.

 


Entre internements et rémissions, il publie des recueils en prose, marqués par l'illuminisme, où il exprime son goût des légendes fantastiques qu'il traite souvent avec fantaisie : les Illuminés, la Bohème savante, les Filles du feu. Il écrit des poèmes, les Chimères, Odelettes et un roman Aurélia, sa dernière œuvre, où le lecteur pénètre dans les rêves et les obsessions de sa folie.

 

Ce précurseur de Baudelaire, de Mallarmé et du surréalisme finit par se pendre, une nuit d'hiver, à une grille, rue de la Vieille-Lanterne, près des Halles, à Paris. Il avait quarante-sept ans.

 

(Écrit par Améthyste)

 

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                                 Gérard de Nerval par Nadar.

30/12/2012

MEILLEURS VOEUX... "ELEVATION" DE BAUDELAIRE

Nous vous souhaitons

 

une très BONNE ANNÉE 2013 !

 

Que tous vos vœux soient comblés !

 

 

 

Voici pour vous, chers Visiteurs, un des poèmes de Baudelaire que je préfère :

 


              "Élévation

 


Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées,
Des montagnes, des bois, des nuages, des mers,
Par-delà le soleil, par-delà les éthers,
Par-delà les confins des sphères étoilées,

 


Mon esprit, tu te meus avec agilité,
Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l'onde,
Tu sillonnes gaiement l'immensité profonde
Avec une indicible et mâle volupté.


 

Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides ;
Va te purifier dans l'air supérieur,
Et bois, comme une pure et divine liqueur,
Le feu clair qui remplit les espaces limpides.

 

 

Derrière les ennuis et les vastes chagrins
Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse,
Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse
S'élancer vers les champs lumineux et sereins ;


 

Celui dont les pensers, comme des alouettes,
Vers les cieux le matin prennent un libre essor,
- Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
Le langage des fleurs et des choses muettes !"


 

Charles Baudelaire (extrait des Fleurs du mal).

 

 

(Présenté par Améthyste)

  

dahl_lyshornet.jpg

         "Lyshornet bei Bergen" de Johann Christian Clausen Dahl.