26/09/2020
"LA CREATION D'ADAM" PAR MICHEL-ANGE
C'est l'une des dernières scènes peintes par Michel-Ange sur la voûte de la Chapelle Sixtine, dans la Cité du Vatican.
Dieu, sous l'apparence d'un robuste vieillard à la barbe blanche, soutenu par un groupe d'anges, dans le tourbillon d'une immense cape, s'apprête à insuffler la vie au premier Homme de la Création. Il tend son index vers la main d'un adolescent nu, athlétique, qui mollement se soulève sur un coude pour naître à l'existence.
Dans cet espace dépouillé, le regard se porte sur ce mouvement, mis en pleine lumière, d'une énergie dominatrice chez le Créateur qui attire inexorablement à sa rencontre la main hésitante de la première créature humaine. Sous le regard imposant et magnétique du Dieu qui ordonne, l'adolescent semble s'animer lentement...
La recherche de l'excellence hante Michel-Ange toute sa vie et l'un de ses contemporains, Giorgio Vasari, dessinateur, peintre, architecte, collectionneur et écrivain d'art, note : "... je sais que peu avant sa mort, il brûla de sa propre main d'innombrables esquisses, dessins et cartons pour que nul n'apprenne les efforts accomplis et les difficultés que son talent avait affrontées, et pour que jamais on ne le vit autrement que parfait."
(Bibliographie : Michel-Ange par Eugène Müntz. Sirrocco, Londres. UK édition française, 2006).
La Création d'Adam (1510-1511) par Michel-Ange.
16:17 Publié dans Peinture | Tags : la création d'adam, michel-ange, chapelle sixtine, vatican, créateur, premier homme | Lien permanent | Commentaires (0)
23/12/2018
"LA SIBYLLE LIBYENNE" PAR MICHEL-ANGE
JOYEUSES FÊTES DE NOËL !
Les fresques somptueuses peintes sur la voûte de la Chapelle Sixtine, dans la Cité du Vatican, par Michel-Ange ne peuvent que confirmer, s'il en était besoin, son exigence de la perfection, la multiplicité de ses dons artistiques et le travail acharné qui firent de ce peintre, sculpteur, architecte et poète, la personnification du génie.
"La Sibylle libyenne" (XVIe siècle) est la dernière des douze "voyants" peints par Michel-Ange dans la Chapelle Sixtine. La Sibylle, surprise reposant son énorme livre sur une étagère placée derrière elle et délimitée par des pilastres décorés selon le goût antique, laisse admirer la musculature, parfaitement étudiée par Michel-Ange, de son dos et de ses bras nus. Elle semble être en position instable, s'appuyant sur la pointe des pieds pour maintenir son équilibre, et l'on aperçoit, sous les voiles de ses tuniques, le galbe de ses jambes.
Michel-Ange prouve encore, avec ce chef-d'œuvre, qu'il possède la maîtrise des connaissances anatomiques à leur plus haut degré.
La Sibylle libyenne par Michel-Ange.
18:30 Publié dans Peinture | Tags : sibylle libyenne, michel-ange, fresque, chapelle sixtine | Lien permanent | Commentaires (0)
04/10/2018
"DAVID" PAR MICHEL-ANGE
Michel-Ange n'a que vingt-six ans lorsqu'il entreprend de tailler son David (1501-1504), une statue de 4,34 m, dans un gigantesque bloc de marbre.
En réalisant David, Michel-Ange dépasse l'idéalisme classique, il recherche aussi l'énergie de la spiritualité avec ce symbole de l'invincibilité de la jeune république florentine, symbole qui deviendra au fil des siècles celui de la victoire de l'intelligence sur la force brutale.
Certains disent qu'il s'agit de David triomphant après sa victoire contre le guerrier philistin Goliath, d'autres pensent qu'il est immortalisé juste avant son combat... Peu importe.
David est au Musée de l'Académie à Florence.
David (1501-1504) par Michel-Ange.
11:40 Publié dans Sculpture | Tags : david, michel-ange, sculpteur, goliath, statue marbre | Lien permanent | Commentaires (0)
23/08/2012
"LE DELUGE" DE MICHEL-ANGE
Michel-Ange (1475-1564), génie artistique, peintre, sculpteur, architecte et poète, fils d'un modeste fonctionnaire de la petite noblesse florentine nommé podestat, c'est-à-dire premier magistrat, d'Arezzo, en Toscane, aurait pu suivre le parcours de ses frères qui se sont orientés vers le domaine du commerce de la soie. Mais la mort de sa mère, lorsqu'il a six ans, le transforme en "enfant difficile, taciturne, acariâtre et insolent".
Placé dans une famille de tailleur de pierre, il apprend à extraire des blocs dans la carrière voisine. Plus tard il déclarera que cette expérience est à l'origine de son art. L'enfant est d'une grande intelligence et d'une extrême sensibilité. Son père l'envoie étudier auprès de Francesco d'Urbino, fin grammairien, qui "lui permet de s'ouvrir à la beauté des arts de la Renaissance."
Michelangelo entre à treize ans dans l'atelier de Domenico Ghirlandaio, peintre très doué pour les fresques, où il apprendra le dessin et la peinture. Ghirlandaio découvre rapidement que son élève et apprenti est un "génie en herbe."
(Bibliographie : Michel-Ange par Eugène Müntz. Sirrocco, Londres, UK édition française, 2006).
Voici "Le Déluge", deuxième panneau de la voûte de la Chapelle Sixtine, dans la Cité du Vatican, où l'on voit, en arrière-plan, les personnages qui ont pris place dans l'arche de Noé, le vaisseau que Yahvé lui ordonna de construire. D'autres hommes, femmes et enfants nus, épouvantés, épuisés, se pressent dans de périlleuses embarcations, s'entraidant, se soutenant.
La sobriété du spectacle des arbres dénudés, de la terre ravagée par cet inexorable déluge renforce la vision cauchemardesque de ces groupes d'êtres humains hésitant entre effroi et espérance face au cataclysme auquel ils ont survécu.
"Le Déluge" (1508-1512) de Michel-Ange.
16:02 Publié dans Peinture | Tags : le déluge, michel-ange, peintre, sculpteur, architecte, poète, génie artistique, chapelle sixtine, vatican, arche de noé | Lien permanent | Commentaires (6)