17/07/2012
LE SANSKRIT, LANGUE SACREE
III. Le sanskrit, langue d'enseignement et de culte (IIème millénaire avant notre ère)
Le sanskrit (ou sanscrit) est actuellement l'une des quinze langues officielles de l'Union indienne. Sa forme la plus ancienne (IIème millénaire av. J.-C.) se trouve dans les Veda, ensemble de textes brahmaniques enseignant les rites, les croyances et l'organisation de la société. Le principal texte est le Rigveda (entre 1500 et 800 av. J.-C.), recueil sacré qui contient les bases de la mythologie, de la philosophie et du rituel brahmaniques.
À la fin du XVIIIe siècle, les philologues européens découvrirent le sanskrit, cette langue savante qui s'écrit en caractères devanãgari (ou écriture des dieux), caractères alphabétiques et phonétiques. Quarante-six signes sont utilisés pour le sanskrit.
Manuscrit du Rigveda en caractères devanãgari.
Signe om (sanskrit).
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LES HIEROGLYPHES
II. Les textes égyptiens (vers 3150 avant notre ère) :
On situe l'apparition de l'écriture hiéroglyphique en Égypte vers 3150 av. J.-C.
"L'appellation "hiéroglyphes" provient des Grecs ; elle signifie images sacrées. C'est que cette écriture était utilisée essentiellement pour les dieux et les morts, dont elle décorait les temples et les tombeaux, gravée dans la pierre qui la rendit éternelle. Caractères sacrés, les hiéroglyphes qui incarnaient la vie de ceux qu'ils représentaient, étaient doués d'un pouvoir magique. En outre, ils sont étroitement mêlés à l'art, au point qu'on ne sait pas distinguer leur valeur primordiale de forme plastique ou d'expression graphique.
Parallèlement les Égyptiens utilisaient le hiératique, écriture simplifiée destinée à l'usage profane, aux textes littéraires, juridiques..."
L'écriture hiéroglyphique comptait environ cinq mille signes et était réservée à une élite. "Les signes proposent une représentation très exacte d'êtres et d'objets divers, d'hommes, d'animaux, de plantes, d'arbres, d'instruments, de constructions."
Les hiéroglyphes furent déchiffrés par Jean-François Champollion en 1822. Voici la définition qu'il en donne dans sa "grammaire" : "Il s'agit d'un système complexe, une écriture tout à la fois figurative, symbolique et phonétique dans un même texte, une même phrase, je dirais presque dans le même mot."
(Bibliographie : Champollion, l'obstination d'un surdoué romantique par Philippe Guilhaume. RMC Édition, 1987).
Reproduction de la "Pierre de Rosette"
sur la place des Écritures de Figeac (France).
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L'ECRITURE AVANT NOTRE ERE
I. L'ÉCRITURE CUNÉIFORME (VERS 3500 AVANT NOTRE ÈRE) :
Elle fut inventée par les Sumériens, peuple établi au IVe millénaire en basse Mésopotamie, qui tracèrent cette écriture dans de l'argile fraîche avec un roseau taillé. Ses éléments ont la forme de clous. Au départ, les signes graphiques sont des idéogrammes et représentent donc le sens des mots et non les sons. Dès la fin du IVe millénaire, cette écriture emploie des idéogrammes pour indiquer des formes grammaticales.
L'écriture cunéiforme est adoptée par des peuples de l'Orient qui l'adaptent à leur langue. Elle sera utilisée jusqu'au Ier siècle après J.-C. dans quelques villes saintes de Mésopotamie par des prêtres et devins, puis sombrera dans l'oubli.
L'akkadien*, influencé par le sumérien, s'écrivait aussi en caractères cunéiformes. Il fut supplanté par l'araméen à la fin du VIe siècle avant J.-C.
* Akkad ou Agadé : cité, État et dynastie de basse Mésopotamie (vers 2325-2160 av. J.-C.).
Écriture cunéiforme.
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HOWARD PHILLIPS LOVECRAFT
Cet écrivain américain (1890-1937), né à Providence, Rhode Island, fut attiré à la fois par la littérature fantastique, les sciences, l'astronomie principalement, et par l'occultisme. Il découvrit Edgar Allan Poe à l'âge de sept ans et subit son influence.
Lovecraft semblait venir d'un autre monde tant il avait une grande méconnaissance des gens et des évènements de son temps. Une de ses nouvelles les plus connues s'intitule : Je suis d'ailleurs.
Il écrivit le Livre maudit, une encyclopédie du Mal rédigée par un Arabe imaginaire et dément, Abdul Alhazred. Dans ses nouvelles, il voulut allier les descriptions fantastiques à une épopée cosmique : La Couleur tombée du ciel, Démons et Merveilles... Il inventa une terrible cosmogonie, des univers étranges qui planeront sur toutes ses œuvres. Sous sa plume, l'humanité ne pouvait être que le jouet de divinités anciennes.
Lovecraft ne fut pas reconnu de son vivant car l'unique volume de ses œuvres ne parut qu'un an avant sa mort. Pour subsister, il dut se contenter de récrire les textes d'autres auteurs. Il mourut, solitaire, à Providence, ne croyant plus en son talent et ne se doutant pas qu'il influencerait d'une façon considérable les écrivains de science-fiction des générations futures.
Howard Phillips Lovecraft.
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16/07/2012
JAMES ELLROY, ECRIVAIN DE ROMANS NOIRS
James Ellroy (de son véritable nom Lee Earle Ellroy) est un écrivain américain né à Los Angeles en 1948. Il a dix ans lorsque sa mère est assassinée. Le criminel ne sera jamais identifié et James Ellroy tentera d'élucider ce meurtre dans un livre terrible : Ma Part d'ombre.
Adolescent, il tombe dans la délinquance et se défonce à la Benzédrine (amphétamine), s'alcoolise, vole et fait de la prison. À trente ans il commence à écrire. Dans les années 1980, il est reconnu comme l'un des plus grands écrivains vivants de romans noirs. Ses personnages sévissent dans les zones d'ombres de villes qu'il connaît bien. Il décrit les hideurs d'un monde où, souvent, les femmes sont des victimes sacrificielles comme le fut sa mère.
Quelques-un de ses livres : Le Dahlia noir, Le Grand Nulle Part, L.A. Confidential, White Jazz...
(Source : "Un siècle d'écrivains").
Vue de Los Angeles.
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