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29/08/2012

"LES QUATRE ELEMENTS" DE JAN Ier VAN KESSEL

Voici une allégorie de Jan Ier Van Kessel, peintre flamand (1626-1679) : "Les Quatre Éléments".


L'air, l'eau, la terre et le feu sont réalisés avec une profusion de détails minutieux, de touches délicates, de couleurs exquises tant pour les personnages allégoriques que pour les créatures vivantes des bois et des océans.

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"Les Quatre Éléments" de Jan Ier Van Kessel. 


26/08/2012

JOHANN GEORG VON DILLIS

Johann Georg von Dillis (1759-1841) est un peintre allemand dont la vie se déroula dans la sphère de la maison régnante de Bavière. Son père était inspecteur des Eaux et Forêts du Prince.

 


J.-G. von Dillis se destinait à la prêtrise et prononça ses vœux à vingt-trois ans. Professeur à l'Académie de Munich, il reçut la dispense de ses obligations religieuses. L'artiste, redevenu laïque, fit plusieurs voyages d'études.

 

 

Il s'intéressa à la peinture de plein air et composa dès 1782, en touches légères, des paysages réalistes. Peu avant ses cinquante ans il occupa la chaire de paysagisme à l'Académie de Munich, puis devint directeur des Galeries de cette même ville à soixante-trois ans. Il fit réaliser la Pinacothèque qui fut terminée, toujours sous sa direction, en 1836.

 

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             "Le Théâtre grec à Taormina" de Johann Georg von Dillis.

23/08/2012

"LE DELUGE" DE MICHEL-ANGE

Michel-Ange (1475-1564), génie artistique, peintre, sculpteur, architecte et poète, fils d'un modeste fonctionnaire de la petite noblesse florentine nommé podestat, c'est-à-dire premier magistrat, d'Arezzo, en Toscane, aurait pu suivre le parcours de ses frères qui se sont orientés vers le domaine du commerce de la soie. Mais la mort de sa mère, lorsqu'il a six ans, le transforme en "enfant difficile, taciturne, acariâtre et insolent".

 

 


Placé dans une famille de tailleur de pierre, il apprend à extraire des blocs dans la carrière voisine. Plus tard il déclarera que cette expérience est à l'origine de son art. L'enfant est d'une grande intelligence et d'une extrême sensibilité. Son père l'envoie étudier auprès de Francesco d'Urbino, fin grammairien, qui "lui permet de s'ouvrir à la beauté des arts de la Renaissance."

  

Michelangelo entre à treize ans dans l'atelier de Domenico Ghirlandaio, peintre très doué pour les fresques, où il apprendra le dessin et la peinture. Ghirlandaio découvre rapidement que son élève et apprenti est un "génie en herbe."

 

   
(Bibliographie : Michel-Ange par Eugène Müntz. Sirrocco, Londres, UK édition française, 2006).

 


Voici "Le Déluge", deuxième panneau de la voûte de la Chapelle Sixtine, dans la Cité du Vatican, où l'on voit, en arrière-plan, les personnages qui ont pris place dans l'arche de Noé, le vaisseau que Yahvé lui ordonna de construire. D'autres hommes, femmes et enfants nus, épouvantés, épuisés, se pressent dans de périlleuses embarcations, s'entraidant, se soutenant.

 


La sobriété du spectacle des arbres dénudés, de la terre ravagée par cet inexorable déluge renforce la vision cauchemardesque de ces groupes d'êtres humains hésitant entre effroi et espérance face au cataclysme auquel ils ont survécu.

 

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                               "Le Déluge" (1508-1512) de Michel-Ange.

 

"LE CHATEAU DES PYRENEES" DE MAGRITTE

René Magritte (1898-1967) est un peintre belge dont l'œuvre est d'une extrême singularité. Il réalise sa première toile surréaliste à vingt-sept ans et, malgré ses rapports orageux avec le groupe surréaliste français, il participe à toutes ses grandes expositions.

 


Il admire De Chirico, Duchamp, Picabia et Max Ernst, mais opte pour une manière très personnelle et étrange d'ouvrir les portes de l'imaginaire grâce à ses suggestions visionnaires bien particulières.

 


Dans "le Château des Pyrénées", où l'espace est envahi irrationnellement, un gigantesque bloc rocheux, surmonté d'un château fort, est immobilisé dans les airs entre un ciel azuré parsemé de nuages immaculés et une mer dont les vagues reflètent les nuances grises de la roche. Quel choc éprouve-t-on lorsque l'on regarde cette belle œuvre surréaliste !

 


"... Le Château des Pyrénées (1959), formidable peinture où le génie de Magritte s'affirme de la façon la plus éclatante - et bien qu'il s'agisse d'un tableau peint dans un camaïeu de gris et de bleus. On sait que le titre en est emprunté à un célèbre "roman noir" d'Ann Radcliffe - et par ailleurs, on pense aussi aux "châteaux en Espagne" que nous construisons dans notre seule imagination. Mais le miracle, ici, c'est que cette énorme pierre couronnée d'un château fort et flottant au-dessus de la mer ne nous étonne pas - ou que, plus exactement, à peine l'avons-nous vue, nous trouvons que c'est une chose toute naturelle puisque Magritte nous y fait croire. En d'autres termes, lorsque nous voyons Le Château des Pyrénées, nous sommes soudain de plain-pied avec le "mystère"."

 

Il s'agit d'une huile sur toile de 200 x 140,5 cm, qui appartenait à  Harry Torczyner. Il fit "don de l'oeuvre à Jérusalem où elle se trouve actuellement dans la collection de l'Israel Museum" (précision apportée par Richard Lejeune. Voir les commentaires).

 

(Bibliographie : . Magritte de José Pierre. Éditions Aimery Somogy

                     . L'Univers surréaliste de José Pierre, Éditions Aimery Somogy, Paris, 1983).

 

 

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                                "Le Château des Pyrénées" (1959) de René Magritte.

 

 

             

22/08/2012

LES METHODES EDUCATIVES DE MARIE CURIE

Marie Curie, travailleuse acharnée, trouve barbare d'enfermer les élèves dans des classes mal aérées à l'âge du mouvement et de la course. Sa fille aînée, Irène, la future Mme Joliot-Curie, vient d'obtenir son certificat d'études et Marie souhaite qu'elle étudie très peu et très bien. Elle consulte ses amis, professeurs à la Sorbonne comme elle.

 


C'est ainsi que, pendant deux ans, vivra "une sorte de coopérative d'enseignement où de grands esprits appliqueront des méthodes de culture nouvelles à leurs enfants réunis.

 



Une ère s'ouvre, d'excitation et d'amusement intense, pour une dizaine de marmots, garçons et filles, qui vont chaque jour écouter une seule leçon, donnée par un maître d'élite. Un matin, ils envahissent le laboratoire de la Sorbonne où Jean Perrin leur apprend la chimie. Le lendemain, le petit bataillon se transporte à Fontenay-aux-Roses : séance de mathématiques par Paul Langevin. Mmes Perrin et Chavannes, le sculpteur Magrou, le professeur Mouton, enseignent la littérature, l'histoire, les langues vivantes, les sciences naturelles, le modelage, le dessin. Enfin, dans un local désaffecté de l'École de Physique, Marie Curie consacre le jeudi après-midi au cours de physique le plus élémentaire que ces murs aient jamais entendu.

 



Ses disciples - dont certains sont de futurs savants - garderont un souvenir ébloui de ses leçons passionnantes, de sa familiarité, de sa gentillesse. [...] Marie leur transmet son amour de la science et son goût de l'effort. [...]

 


À l'affût des moindres gestes de Mme Curie, les journaux de l'époque raillent gaiement l'intrusion - bien discrète et soigneusement surveillée - des fils et filles de savants dans les laboratoires.

 

 

"Ce petit monde qui sait à peine lire et écrire, dit un échotier, a toute licence de faire des manipulations, de construire des appareils et d'essayer des réactions... La Sorbonne et l'immeuble de la rue Cuvier n'ont pas encore sauté, mais tout espoir n'est pas perdu !"

(Bibliographie : Madame Curie par Ève Curie. Éditions Gallimard, 1938).

  

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                                           Marie Curie.